Plonger dans « Ainsi gèlent les bulles de savon », c’est partir en voyage, c’est se laisser emporter par cette nouvelle histoire émouvante et touchante, c’est se glisser pendant plusieurs heures dans une bulle.
Dans son nouveau roman, Marie Vareille nous raconte l’histoire de trois femmes, trois destins qui s’entremêlent à travers les pages. A Paris, Claire vient juste d’apprendre qu’elle est enceinte et elle est folle de joie à l’annonce de cette nouvelle aventure. De l’autre côté de l’océan, sur le campus de Bronwell aux Etats-Unis, Océane, jeune étudiante hypersensible, se cherche et se libère avec l’écriture. En alternance avec les chapitres sur ces héroïnes, on lit les pages du journal intime d’une jeune femme ayant fui à Jakarta sur un coup de tête.
Le roman aborde le thème de la maternité, de ce lien qui se crée avec plus ou moins de facilités quand un enfant arrive dans notre vie. Il parle de l’apprentissage du plus beau métier du monde : celui d’être maman. Il raconte le bonheur de devenir mère mais aussi de sujets encore parfois tabous aujourd’hui : le baby blues, la dépression post partum, les doutes, la culpabilité et la solitude qui peuvent envahir la nouvelle maman.
Ce livre nous enveloppe dans une bulle d’amour, de douceur et d’amitié. Suivre ces femmes, lire ce magnifique roman, c’est trouver une épaule réconfortante et une amie rassurante.
Avec une palette pleine d’émotions et une écriture poétique, l’auteure nous offre un récit plein de rebondissements et de tendresse.
Un magnifique hommage à l’amour maternel et aux mamans.
Un roman qui parle joliment des livres, de l’écriture, du rôle et de l’apport de la littérature dans nos vies, surtout les nôtres de passionné(e)s de livres.
Des rebondissements, de l’émotion, des larmes, des rires, de la tendresse, de l’amitié, de l’entraide, mélangez tout et vous obtenez la création de jolies bulles fortes et sensibles enveloppant un roman bouleversant et magnifique.
Les passages du livre qui m’ont touché :
« Je ne savais pas que quelques milligrammes de cellules pouvaient contenir autant de bonheur. »
« Peut-être qu’Océane aspirait juste à vivre pelotonnée dans un cocon douillet, protégée du reste du monde comme un vase de cristal dans du coton, plutôt que d’aller s’écorcher le cœur au contact de la réalité. »
« Small steps, slow, one at a time. »
« Et pourtant, Liberty m’a glissé un stylo dans les mains et, sans que je puisse expliquer pourquoi, c’est comme si elle avait ouvert une fenêtre à un oiseau prisonnier qui se cognait désespérément contre le carreau. Les mots se mettent à fourmiller au bout de mes doigts. Alors, j’ouvre le carnet et je laisse les émotions couler sur la page blanche. »
« Tout ce que tu ressens, c’est un don. Il est à l’origine du requiem de Mozart, des pyramides d’Egypte et du plafond de la chapelle Sixtine. Ce sont les gens comme toi qui voient la vérité du monde, pas ceux qui te disent de contrôler tes émotions. »
Et vous, quel passage vous a parlé ?
PS: Merci Maman pour cette séance photo à quatre mains et pour toutes ces bulles d’amour données.
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