
Almah.
Un prénom en l’hommage d’une artiste admirée. Une enfant, tant désirée.
Petite fille choyée, elle naît à Vienne dans une famille bourgeoise du début du XXème siècle. Elle fait ses premiers pas entre un père, chirurgien reconnu et mécène des grands artistes de l’époque et une mère pianiste, dont la mélancolie s’entend dans les mélodies qu’elle joue.
Enfant joyeuse et au caractère bien trempé, elle sait obtenir ce qu’elle veut en usant de son charme ou de ses répliques où se mêlent intelligence et humour.
Elle grandit dans un environnement privilégié où l’on préserve son insouciance malgré la défaite de la première guerre mondiale, la fin de l’empire et la montée du nazisme.
Dans ce nouveau roman, Catherine Bardon raconte la jeunesse d’Almah, héroïne de sa saga, « Les déracinées ». On y découvre son enfance, sa famille, l’importance de la culture dans sa vie, les premières épreuves qui l’ont marqué.
En tant que lecteurs, on redécouvre Almah ou on la découvre si on ne connaît pas la série. Sans aucun souci, il est possible de lire ce roman avant la saga ou bien même d’avoir envie de relire la saga après avoir passé quelques heures avec Almah (ce qui est mon cas !).
Un moment de lecture passionnant, bercé par les paysages et la vie culturelle de Vienne.
Des personnages attachants et une écriture fluide, pour une histoire captivante !
Un coup de cœur !
Le passage du livre qui m’a touché :
« Elle redécouvrait avec fascination l’apaisement qui naît de l’écriture. Il y avait comme une ivresse à déposer là ses sentiments et ses pensées. »
Et vous, quel passage vous a parlé ?
Comments