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"Battements de cœur" de Cécile Pivot aux éditions Calmann-Lévy



Ils ont déjà réussi leur vie professionnelle. Chacun a connu des séparations plus ou moins douloureuses. Chacun a deux enfants. Ils préfèrent désormais les relations sans lendemain et surtout sans prise de tête.


Cependant, quand Anne et Paul se rencontrent lors d’un dîner, c’est une évidence. Un coup de foudre. Le début d’une histoire passionnée.


A quarante ans, ils redeviennent des adolescents. Ils ressentent les mêmes émotions que leurs premiers émois. Le manque de l’autre les fait souffrir sitôt qu’ils se sont quittés. La passion, l’impatience, l’impression de se connaître depuis toujours et surtout la peur de vivre un rêve éveillé, rythment leur journée.


Entre la férue de littérature et l’amoureux de la nature, c’est la naissance d’un amour dense et sans nuage qui va durer plus de onze ans jusqu’au mot de trop et celui qui est oublié, à la main qui s’échappe de celle de l’autre, au dos tourné un soir de désespoir, aux gestes tendres qui s’espacent, à l’amour qui semble acquis et qu’on oublie de chérir.


Le roman d’une histoire d’amour, de celle qui fait battre les cœurs et verser les larmes.


La description fine et touchante d’un couple sur les années partagées, les hauts et les bas.


Des mots d’amour pour parler des maux inoffensifs des débuts et douloureux de l’histoire qui s’achève.


Un livre plein d’émotions .


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Elle les admirait parce qu’ils s’exprimaient à sa place, écrivaient ce qu’elle n’arrivait pas à exprimer, l’absurde et le néant, les mystères irrésolus, la folie et la grandeur de l’homme. Ils l’avaient persuadée que tout peut basculer d’un jour à l’autre. »


« Elle aime la ville, lui la nature. Elle aime la mer, lui la campagne. Elle lit beaucoup, lui peu. Elle fréquente les théâtres, lui les cinémas. Elle adore les chats, lui les chiens. Elle est bordélique, il est maniaque. Elle se couche tard, il s’endort tôt. Elle fait la grasse matinée, il se lève à l’aube. Elle dort mal, lui comme un bébé. Elle est de l’hiver, lui du printemps. Elle goûte les bourgognes, lui les bordeaux. Les dissemblances deviennent vite un jeu entre eux. (…) Sans se l’avouer, ils font le même combat : ils n’ont rien en commun et c’est ça qui est merveilleux. »


« Le présent est avare de promesses, leur passé foisonnant et riche de souvenirs. »


« Ils savent bien que le quotidien est plus contraignant quand on a troqué la mer contre la grisaille parisienne, l’horizon contre les embouteillages, la farniente contre des emplois du temps surchargés, les excursions contre le supermarché. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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