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"Cézanne, des toits rouges sur la mer bleue", de Marie-Hélène Lafon aux éditions Flammarion

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Des expositions et des mots posés dans des carnets. Des balades dans les allées du Musée d’Orsay, de l’atelier de Lauves ou de biographes illustres. Regarder pendant des heures des toiles au Louvres et à l’Orangerie. Arpenter les paysages d’Ile-de-France et les montagnes de l’arrière-pays d’Aix en Provence.


Quitter les sources et s’atteler à un chantier pas moins robuste mais moins rude. Se plonger dans une passion : la peinture. Reprendre ses notes et ses souvenirs.


Dans son essai, Marie-Hélène Lafon est allée à la rencontre du peintre Cézanne. En s’inspirant de ses peintures et notamment des éléments clés de ses tableaux comme les touches de rouge, les pommes ou le chapeau vert d’Hortense Fiquet, elle conte des instants de vie d’un acharné du travail dont les œuvres ont été reconnues à titre posthume.


Les correspondances du peintre s’entremêlent aux réflexions intimes de l’auteure. Et des personnages clés racontent Cézanne.


Il y a les mots du Docteur Gachet, les admirations d’une mère pour son enfant chéri, les ruminations d’un père pour un fils pas à la hauteur des attentes paternelles, l’amitié sincère d’un modèle pour un peintre âgé, l’amour féroce d’une femme blessée.


Il y a les amis qui passent entre ces pages : Zola, Pissarro et Flaubert.


Et c’est une balade dans l’intimité du peintre, entre fiction et réalité, qui nous est offerte à nous, lecteurs.


De la simplicité et de la justesse dans les mots.


Au fil des années, la rencontre entre une auteure et un peintre, pour raconter des fragments de vie par des touches de couleur et de poésie.

 

Les passages du livre qui m’ont touché :


« (…) je me dis que cézanner ferait un robuste verbe du premier groupe ; je cézannerai donc en juillet et en août, histoire de voir si l’herbe est plus verte ailleurs (…) »


« Sa place, ce serait la peinture, le geste de la peinture, son travail, à l’atelier, dans les ateliers, tous, mais aussi et surtout dans le paysage, en immersion, à vif, au vif du motif. »


« Il y a pour toujours matière à peinture dans ce que la lumière, le vent, les saisons font au paysage (…) »


« C’est comme une carte à jouer. Des toits rouges sur la mer bleue. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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