En ouvrant ce livre, on s’enveloppe dans une bulle de douceur, le temps se met sur pause, le temps d’une virée du côté de Brest et de l’Ile d’Ouessant.
On se balade sur les plages bretonnes. On se laisse bercer par la mer. On respire l’air marin sans quitter son canapé et ses 10 kilomètres réglementaires.
On retrouve les personnages des premiers livres de Sophie Tal Men : Marie-Lou, Matthieu, Anna et Gabriel. C’est toujours dur de quitter les personnages qu’on a aimés et suivis pendant plus de 200 pages ! Alors, c’est le plus en lisant les livres de Sophie Tal Men, on sait qu’on ne les quitte que le temps d’un prochain roman et qu’on va continuer à les croiser à travers les pages et à les voir évoluer à chaque histoire !
Ici, c’est Evann, le frère de Gabriel, qui est au cœur de l’histoire. Lors d’un stage en neurologie, il a comme patiente Clarisse, jeune femme de vingt ans qui a fait une grave chute de cheval. En la soignant, il retrouve Lily, la sœur de Clarisse et également une ancienne camarade de lycée qui a bien changé et qui ne le laisse pas indifférent. Lily est nez et a un sacré caractère. Elle sait ce qu’elle veut pour elle et pour sa famille. L’accident de sa sœur l’a bouleversée. Evann l’observe déployer imagination et créativité pour aider sa sœur à redevenir la Clarisse d’avant la chute. Il est touché par l’implication de Lily et son énergie. Grâce à Clarisse, Evann va redécouvrir Lily et une idylle va naître entre ces deux personnes têtus, fiers et fuyant l’engagement. Ce sont deux « électrons libres, qui vont se poser, apprendre à se connaître et à s’apprivoiser.
Pour ceux qui ont lu les précédents romans de Sophie Tal Men, le Gobe-Mouche est toujours le lieu des retrouvailles, des apéros du vendredi soir et des conseils de sa tenancière, Yvonne !
Une jolie pause. Un joli roman. Hâte de retrouver ces personnages anciens et nouveaux dans de futures histoires !
Les passages du livre qui m’ont touché :
« Mais s’il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est que le parfum est une histoire de cœur ! D’ailleurs, je dis souvent que si on le dépose sur sa peau partout où l’on sent battre son cœur – les artères du cou, celles des poignets -, c’est parce que les deux sont liés. »
« Au Gobe-mouches, depuis des générations, on ne tournait pas autour du pot. C’était comme ça. Quand on avait quelque chose à dire, on le criait haut et fort. A chaque problème, sa solution ! Mais s’il n’y avait pas de solution, pas question de s’apitoyer sur son sort. Rien n’est perdu. On pouvait toujours se consoler avec une assiette de pistaches-cacahouètes. »
« Les princes n’existent qu’au rayon biscuits et les reines, qu’au rayon pizzas. »
« Il n’y a pas de comparaison à faire, Lily. Pas de valeur à donner aux épreuves qu’on traverse…On les traverse comme on peut, c’est tout. »
« Il croyait aux rencontres. Celles qui vous tombent dessus et vous renversent. Ces rencontres essentielles qui façonnent la vie et lui donnent sens. »
Et vous, quel passage vous a parlé ?
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