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"La Délicieuse imposture du chant des sirènes" de Charlotte Léman, aux éditions de l’Archipel



Il suffit d’un livre, de se sentir en résonance avec l’héroïne de l’histoire et voilà en 422 pages, la vie de Claire est chamboulée ! Adieu la routine, la pression familiale et le couple platonique !


Perdue dans son couple et dans ses journées qui se ressemblent, Claire, traductrice free-lance décide de prendre le large. Comme le personnage de ce roman qui l’a touchée, elle quitte Paris pour la Bretagne.


Installée dans une jolie petite maison aux fleurs magnifiques, elle profite de cette vue et des longues balades sur les sentiers côtiers pour faire un point sur sa vie et sur ce qu’elle veut vraiment. La vie n’est cependant pas une mer calme et vient placer sur sa route, un charmant photographe, passionné par l’aventure et les voyages, tout ce dont rêve Claire.


Alors entre le choix de la passion ou de la raison, Claire qui trouvait son quotidien trop calme et routinier va le voir s’ébranler. Et si finalement, l’herbe n’était pas plus verte ailleurs ? Si les vies parfaites des réseaux sociaux n’étaient qu’un leurre ? A vouloir « trop de paillettes » dans sa vie, Claire va se rendre compte qu’elle est en train de perdre les personnes qui comptent le plus pour elle et surtout son amoureux du quotidien. Alors, il va lui falloir arrêter de rêver la vie des autres et apprendre à se battre pour la sienne.


Une histoire d’une grande douceur qui parle avec justesse et humour des choix qu’on fait, de la vie qu’on rêve par comparaison et de celle qu’on oublie de vivre.


Un très bon moment de lecture !


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Je suis désormais persuadée que la vie est une succession de hasards, de choix qui peuvent sembler anodins au premier abord et qui, pourtant, vont avoir, sans que l’on s’en doute, une incidence sur le cours de notre vie. »


« Si vous perdez votre chaussure à minuit…c’est que vous avez trop bu. La vie n’est pas un conte de fées ! »


« Finalement, le bonheur, c’est un peu comme un jardin anglais, il nous appartient d’y cultiver ce qu’on aime, sans se soucier de ce qui pousse chez le voisin. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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