Des souvenirs, un deuil, une maternité récente, de l’amour.
Un récit intime, engagé et poétique.
Installée dans la maison familiale, une femme parle à sa sœur disparue. Elle raconte les moments de leur enfance partagés, leur lien si fort. Elle lui parle de ce deuil si difficile à faire. Elle lui présente sa fille.
Au fur et à mesure qu’elle se balade dans cette maison, dans les forêts aux alentours, les souvenirs ressurgissent et c’est l’histoire familiale qui se dessine. L’histoire des femmes de leur famille, de leurs corps, de leurs drames, des événements qui marquent les générations suivantes. Elle parle de l’héritage familial, ce qui se transmet dans l’ADN, les blessures qui restent dans le corps de chaque femme.
En parlant des femmes de sa famille, des liens entre ses sœurs, elle rend hommage aux femmes dans leur ensemble.
C’est aussi le récit d’un deuil face à sa sœur emportée jeune d’une maladie. Un texte qui évoque l’intime et la sororité.
Une écriture qui transmet l’amour, la maternité et la sororité. La nature est très présente dans ce récit.
Elle alterne des tranches de vie, de la poésie et une ode à la nature.
Un livre innovant qui mélange l’essai, la poésie et l’auto-fiction.
Une écriture innovante et lumineuse.
De la poésie, des mots engagés, une sensibilité, un magnifique récit.
Les passages du livre qui m’ont touché :
« Nous dire avec justesse, c’est laisser la porte ouverte à ce qui vient pour nous remplacer, joyeusement et sans douter, comme tout ce qui naît pour vivre pleinement. Dans la langue comme dans nos histoires, nous ne sommes jamais que des passages. »
« Nos fragrances aussi sont parentes, l’as-tu remarqué ? Crois-tu qu’une famille partage la même gamme de senteurs ? Est-ce que nos peaux sont le reflet de nos gènes communs ou bien notre odeur se fait-elle l’écho du long cheminement de joies, de blessures et de traumatismes qui nous ont façonnées semblables ? »
« C’était un rire d’enfant qui peut tout, et que rien n’arrête. Ton rire, c’était la générosité. La brutalité de ton être plein, sans défaillances. Parce qu’une femme pleine, c’est brutal. »
Et vous, quel passage vous a parlé ?
Lu dans le cadre du jury des 68 Premières Fois
N’ayant pas de lien particulier avec ma sœur, je crois que ce livre ne me parlera pas trop.