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« Le ciel en sa fureur » d’Adeline Fleury aux éditions de l’Observatoire




Dans un village du Cotentin, entre l’infini de la mer et l’étendue de verdure, les habitants se côtoient. Il y a ceux des fermes et les nouveaux du lotissement. La séparation est marquée par un grillage. Il y a aussi les anciens, ceux qui ont grandi dans le village et qui y vieillissent, et puis il y a ceux qui viennent d’arriver, comme Julia et Stéphane, deux anciennes citadines, venues se reconstruire au plus près de la nature. Mais il y a surtout les faits et les croyances ancestrales.


Dans ce village, l’ambiance est mystérieuse et parfois lourde. Il y bruine, le ciel s’assombrit, les vagues peuvent devenir menaçantes. On côtoie la boue et le froid. Les insectes vrombissent autour des visages.


Dans ce petit village, où chacun cache ses secrets derrière les murs épais des maisons et en évitant de se mélanger aux nouveaux arrivants, des drames surviennent. Des animaux sont retrouvés blessés et certains même tués.


Les anciens accusent le Varou, monstre de légende, venu se venger. Julia et Stéphane, plutôt les pieds sur terre, comprennent rapidement que ce sont les crimes d’un homme.


Elles se lancent alors dans la quête de cet homme qui sème l’angoisse dans le village. Entre événements surnaturels, croyances anciennes, la présence d’un enfant-fée et les multiples secrets, les deux femmes vont devoir démêler le réel dans les légendes.


Une enquête qui nous saisit et nous emporte.


Les drames se mêlent aux légendes. Une voix nous guide et les villageois se confient. Le sombre des hommes se mélange à la beauté de la nature.


La lecture devient très vite addictive. La fin du chapitre appelle le suivant. L’enquête appelle à être résolue. Le responsable des atrocités à être démasqué.


Et puis l’écriture, à la fois puissante, réaliste et poétique.


Un roman envoûtant.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Tous les matins, elle ouvrait ses volets, prenait un grand bol d’air frais, et s’émerveillait devant le tableau qui s’offrait à elle : des moutons dans le ciel et sur la terre, des brebis à perte de vue sur un tapis vert argent. »


« Même si le temps des fées est passé, la campagne n’en est pas moins cruelle et merveilleuse. »


« La terre n’en a pas fini de malmener les hommes, ici la nature l’emportera toujours. »


« L’enfant-fée regarde les maquereaux sauter vers le ciel. Un arc-en-ciel se forme sur la mer, puis explose en une myriade de gouttes. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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