À la suite du décès de sa maman, gravement malade, la jeune Clara se retrouve seule. Avec les quelques billets qu’elle a en poche, elle prend le premier train pour une destination inconnue. Dans son wagon, elle fait la rencontre d’un vieux monsieur, José, et décide de descendre au même arrêt que lui. Là, Clara découvre la ville L., ville où il est interdit de lire, où les habitants sont plongés en permanence dans leur écran, dans la lumière bleue.
Clara suit ce vieil homme dans sa quête de redonner goût à la lecture aux hommes, car José est un conteur. Il frappe aux portes des maisons pour inviter les habitants à l’écouter raconter des histoires.
Au cours de leur balade dans cette ville, ils vont croiser d’autres personnages : Candice, jeune femme qui cumule les jobs mal rémunérés, les trajets dans les banlieues et les cernes sous les yeux ; Christian qui n’a plus aucun souvenir de son passé, une petite fille qui écrit des histoires sur mesure dans un troquet. Tous vont se croiser, se découvrir et tenter de survivre dans ce monde déshumanisé où la culture est menacée de disparaître et où les écrans ont une place prépondérante.
Plongé dans ce roman dystopique, on suit la jeune Clara dans ses rencontres et son parcours. Chaque rencontre a son importance car les destins de chacun des personnages sont liés.
A travers les histoires qui décrivent le passé et la vie des personnages et qui nous permettent de les comprendre, il y a également la découverte d’un manuscrit inachevé et caché entre deux livres, dans une bibliothèque abandonnée. Ce manuscrit énigmatique nous tient en suspense jusqu'aux dernières pages.
Ce roman met en avant l’importance des livres et ce qu'ils nous apportent au quotidien. La plume de l’auteur est d’une grande sensibilité.
« Lumière bleue » est un beau premier roman, à vite découvrir !
Les passages du livre qui m’ont touché :
« Sa mer à elle, c’est le début du Grand Bleu et sa mélodie qui envoûte les sens. »
« Il adorait faire des surprises, puis déceler l’étincelle dans les yeux de ceux qu’il aimait. »
« Comme un écrivain qui ne raconte pas les choses qu’il a vues mais transcrit seulement avec sa plume les histoires déjà terminées qui vivent en lui. »
« Il adorait ces déambulations motorisées quotidiennes au cœur de la ville, qui lui permettaient de s’extraire de la réalité cassante le temps de quelques pages. »
Et vous, quel passage vous a parlé ?
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