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Souviens-toi de ne pas mourir sans avoir aimé de Marc Alexandre Oho Bambe aux éditions Calmann-Lévy



Un titre de musique pour chaque chapitre et des notes de jazz qui nous accompagnent pendant toute notre lecture.


Avec des poèmes, des chansons, quelques notes de musiques et beaucoup de mots d’amour, un père se raconte à sa fille et lui laisse des lettres pour qu’elle n’oublie pas ses racines musicales et surtout qu’elle n’oublie pas qu’il l’aime.


Jaromil n’a pas connu son père et souffert du racisme. Quand à l’adolescence, il découvre le jazz, sa vie prend un autre tournant. Il a découvert sa passion et une famille. De concerts dans des petits clubs, il déniche un contrat de quelques dates auprès d’Al, un grand musicien qui deviendra son père de substitution. Ses quelques dates vont se transformer en tournée et les tournées en succès.


De cette famille musicale, il crée lui aussi sa famille auprès de Maisha et de leur fille Indira. Et son temps se partage entre sa trompette, les concerts et l’amour qu’il voue aux deux femmes de sa vie.


Un jour, il reçoit un colis de la part de son père comprenant des lettres, des cassettes audios, un disque et une photo. Son portrait trait pour trait. Pour la première fois, il a des réponses sur une partie de son histoire.


Ces lettres sont un déclic et lui aussi se met à écrire à sa fille.


Ces lettres sont dans ces pages, émouvantes et poétiques. Ses mots d’amour, ses mots de père sont bouleversants.


Son parcours musical, sa passion pour le jazz, son amour pour sa fille et son histoire nous sont contés avec délicatesse et sensibilité.


Un magnifique roman mélangeant poésie, partitions de musiques, chansons et récit.


Chaque mot rythme avec le suivant. Chaque mot est musical. Chaque mot se confond avec une note.

Une très belle déclaration d’un père à sa fille.


Un coup de cœur.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« La vie et la musique se confondent parfois. Ma vie et ma musique, toujours. Pour le meilleur. Ou le pire. »


« Pour que le geste reste vierge, pur et sincère, même répété mille fois, il faut passer des années à apprendre, puis à désapprendre, tout ce qu’on a appris, afin de trouver son silence au fond, plus profond que le silence. »


« Faire décoller la musique est un art, savoir la poser, la déposer même, dans le cœur des gens avec toute la délicatesse du monde, relève du génie de la générosité humaine. Il ne s’agit pas, ou plus seulement de talent, mais de magie, de miracle. Oui le jazz est un miracle. »


« Je pars pour indiquer un chemin, un chemin parmi tant d’autres possibles, à notre fée, un chemin de liberté, voire inaliénable. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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