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"Célestine du Bac", de Tatiana de Rosnay



Martin arpente, tous les jours, la rue du Bac et jamais, il n’a croisé Célestine. Il suffit d’un jour de pluie, d’un coup de pouce du destin et d’un abri sous une porte cochère pour que ces deux personnes si différentes, se rencontrent.


Lui, est un jeune homme de 18 ans, issu d’une bonne famille, qui par sa taille et son côté rêveur, vit dans les nuages.


Elle, est une femme qui a vécu, que le destin et le désir de liberté a conduit dans la rue. Fort caractère et franc parler, elle a élu domicile sous une porte cochère, rue du Bac.


Un « coup de foudre d’amitié » va naître entre Martin et Célestine, deux êtres solitaires et pudiques qui n’avaient pas beaucoup de chances de se côtoyer et le hasard faisant souvent très bien les choses, vont se découvrir. Martin apporte de la douceur, de l’attention à Célestine, celle-ci lui transmet son énergie, le pousse dans ses retranchements et l’aide à briser la carapace qu’il a créé.


Chacun va tendre la main à l’autre et ensemble, ils vont faire un bout de chemin, sans jamais se juger. Ils vont créer une très belle amitié. Ils vont se porter un amour mutuel et réciproque.


Traverser la rue du Bac avec Martin et Célestine, c’est suivre deux très beaux personnages touchants et humains.


C’est avoir envie de lever les yeux de son téléphone, de regarder ceux qui nous entourent et de croire aussi aux belles rencontres qui changent une vie.


On ressent beaucoup de douceur et de bienveillance dans ce roman.


J’ai eu un coup de cœur pour ce conte moderne rempli de tendresse et d’humour.


J’ai dévoré ce roman magnifique.


J’ai aimé ce clin d’œil à Zola, cette amitié sincère, ce père maladroit avec les sentiments et ce meilleur ami dragueur mais toujours présent.


Merci aux déménagements qui permettent de se replonger dans les souvenirs et de faire de magnifiques découvertes !


Les passages du livre qui m’ont touché :


« (…) elle disait qu’il fallait lire parce qu’on apprenait tout dans les bouquins. »


« Et moi j’t’aime comme si je t’avais tricoté, j’t’aime comme si je t’avais porté dans mon ventre ! Alors tu vois, ça va marcher, je sais que ça va marcher ! « Un amour pur et profond », c’est ce qu’elle disait (…) »


« Exceptionnel » est un terme qu’on utilise rarement lorsqu’il s’agit d’un premier roman. Un premier roman est souvent maladroit, narcissique et habituellement autobiographique. Le vôtre et si surprenant que j’ai voulu en savoir plus. »


« -Pourquoi Zola ?

-Parce qu’il est à mes yeux le plus extraordinaire de tous les romanciers. Parce que j’aurais aimé le rencontrer. Parce qu’il m’inspire. Parce qu’on l’a injustement relégué à des lectures scolaires. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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