« Encore 25 étés » de Stephan Schäfer aux éditions Actes Sud

Il a des to-do. Il court après le temps, raye les tâches accomplies pendant la semaine, fait de même le weekend. Il passe d’un rendez-vous à un autre, d’un mail à un suivant.

Chaque weekend, il fuit le bruit de la ville pour la nature et le silence de cette maison de campagne. Même là, au cœur de la campagne allemande, il continue de courir. Il guette la sonnerie indiquant un nouveau mail, il prépare ses réunions pour la semaine suivante, il s’occupe de la taille d’une haie ou d’une ampoule à changer.

La rencontre de ce samedi matin-là, va changer sa vie.

Notre narrateur si pressé va croiser au détour de sa promenade, Karl.

Karl, lui a choisi de prendre le temps de vivre. Il a choisi de passer son temps au milieu de ceux qu’il aime, plutôt qu’à travailler pour d’autres. Il a choisi de vivre ses rêves.

Le temps d’un weekend, Karl va partager sa sagesse et son approche plus calme et philosophique de la vie avec le narrateur. Deux jours où les heures vont s’étirer, les secrets trouver un confident, le temps s’apprécier sans un téléphone pour rappeler à l’ordre.

Deux jours à s’occuper avec des choses simples : cuisiner, marcher, jardiner, se reposer, lire, se ressourcer auprès d’amis et de proches.

Un livre doux qui invite à la réflexion et à la méditation.

Une douce parenthèse.

Les passages du livre qui m’ont touché :

« Il y avait toujours quelque chose. Au lieu de vivre, je passais mon temps à rayer des tâches de ma liste de choses à faire. »

« Les livres sont pour moi les meilleurs des thérapeutes. Les mots consolent, les lignes donnent de l’espoir. »

« Les idées nouvelles ne naissent que de la réflexion. La créativité naît de l’empathie… et de l’ennui. La beauté n’est pas instantanée. »

Et vous, quel passage vous a parlé ?