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"Et si lundi n'arrivait jamais?", de Caroline Amoretti



Dans les années 60, Angela, jeune italienne, est arrivée à Paris il y a deux ans. Elle savoure sa liberté retrouvée après une enfance douloureuse et l’échec d’un mariage arrangé. Déambulant dans les rues de la capitale de son petit appartement dans le 17ème, au quartier Saint-Michel où elle rejoint ses amis pour partager de bons moments et surtout danser, Angela se sent désormais chez elle. Elle est fière de son indépendance lui permettant de vivre sa vie comme elle l’entend et d’exercer un métier qui lui plaît: assistante de direction à la Chambre de Commerce italienne.


Son groupe d’amis s’est agrandi avec l’arrivée de Thomas, un jeune artiste qui a laissé tomber ses dossiers d’avocat pour les pinceaux et cherche à percer dans le milieu de l’art. Thomas est un coureur de jupon qui séduit une fille le soir, pour l’abandonner dans ses draps au petit matin. Les filles du groupe, surtout Valéria, ne sont pas insensibles à son charme, sauf Angela, qui ne veut surtout pas être la prochaine de ses conquêtes. Elle a donné côté cœur et préfère les bras réconfortants et protecteurs d’Adriano, un jeune homme charmant et timide, qui lui témoigne affection et respect.


Lors d’une exposition, les œuvres de Thomas plaisent et il est approché par des mécènes italiens afin de participer à une grande exposition d’art. Angela va lui apporter son aide en tant que traductrice. Très vite, Thomas ne pourra plus se passer d’elle pour réussir à peindre. Angela va devenir sa muse en intensifiant les couleurs de ses toiles. Cette situation ne sera pas sans répercussion sur le couple Angela et Adriano, et celui que vient de former Thomas avec Valéria.


Une magnifique histoire d’amour racontée avec douceur.


Une rencontre qui se construit tout au long des pages à travers lesquelles on découvre les raisons de l’exil d’Angela et la passion artistique de Thomas.


Des personnages marquants dont on ressent toutes leurs émotions et surtout leurs rêves. Les thèmes abordés sont touchants et résonnent dans notre société actuelle, même 60 ans après. Angela est une héroïne moderne à travers laquelle on peut toute s’identifier.


Un roman qui parle des amours vrais, ceux qui sont l’évidence et qui durent toute une vie.


On dit souvent que l’amour rend aveugle, ici l’amour ouvre les yeux.


La plume élégante et touchante de Caroline est ma découverte et mon coup de cœur de cette année. J’ai été emportée et touchée par son précédent roman « Toutes elles », j’ai vibré et dévoré ce second roman. Ses histoires sont à chaque fois touchantes et écrites avec fluidité et beaucoup de sincérité. Il y a de l’amour, de la passion et des rêves dans ses pages.


Un roman dont il ne faut surtout pas passer à côté !


Merci Caroline pour ton histoire qui fait du bien et qui réchauffe les cœurs.


Les pages se tournent et quand on arrive au mot « fin », on n’a qu’une hâte : lire le prochain !


Les passages du livre qui m’ont touché :


« A court d’arguments, et peu sûre de vouloir tenir un discours féministe à son patron, Angela se déteste de ne rien dire. Elle bouillonne pour toutes les femmes pour lesquelles elle vient de se taire, elle n’a pas eu la force de résister, ni pour Sylvia ni pour toutes celles qui n’ont pas d’autre choix que de se soumettre aux hommes ivres de leurs droits. »


« Un ballet de papillons vient envahir le creux de ses entrailles et chasse ses craintes et ses doutes. Elle les laisse faire, elle sourit à la nuit qui défile à sa fenêtre. Le bonheur n’est plus très loin. »


« Reliés par cet invisible qui ne fait d’eux plus qu’un, l’un ressent la passion de l’autre et vice versa, il y a entre eux une symbiose inexplicable. »


« Plus besoin de se cacher, plus besoin de réprimer ses sentiments, elle est libre d’exister. »


« Sa valise n’est pas plus grande que les dernières fois, mais aujourd’hui, il n’est plus question de continuer à vivre sa vie avec des « et si ? ». »


« Jamais elle n’aurait pensé que l’amour puisse être ça, qu’aimer c’est finalement ne plus exister que dans les yeux de l’autre. »


« Peu importe les doutes, les peines, les cicatrices, les intempéries, l’amour donne toujours la force de se battre, de continuer d’y croire. L’amour en vaut la peine. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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