« Le cœur invincible » de Laurence Peyrin aux éditions CALMANN-LEVY

Manhattan. Brooklyn. Chacune d’un côté de l’East River.

Glisser un crayon sur un carnet. S’évader en laissant les couleurs s’entremêler. Parler à travers les images qui se forment sur leur feuille. Pour chacune le dessin a une place importante. Pour l’une, c’est sur le corps. Pour l’autre, c’est pour des futurs bijoux.

A 40 ans, Holly est au sommet de son succès. Elle a réussi son entreprise, son statut d’artiste joaillière plébiscitée par les stars, son statut social en étant conviée à toutes les fêtes où il faut être, son mariage.

A 23 ans, Azaria se cherche. Elle ne finit rien de ce qu’elle commence. Elle a arrêté ses études, ses formations, son job de vendeuse. Elle dessine et rêve de devenir tatoueuse.

Alors que la vie d’Holly s’effondre à cause d’une mauvaise vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Azaria apprend que la sienne va prendre un nouveau tournant. Azaria attend un enfant. Elle, qui a été adoptée et qui ne connaît pas son histoire, ressent le besoin de découvrir ses origines et pourquoi pas de rencontrer ses parents.

D’un bout à l’autre de l’East River, les pas d’Holly et d’Azaria vont se croiser. Ensemble, elles vont partager un bout de chemin pour que chacune puisse reprendre pied dans sa vie.

Une histoire lumineuse et touchante.

Portée par une écriture romanesque, nous sommes pris dans le tourbillon de la vie d’Holly et Azaria. Nous accompagnons leur longue marche dans les rues New-Yorkaises.

Un bout de chemin avec deux femmes qui réinventent leur vie en s’autorisant de changer de chemin.

Un coup de cœur.

Les passages du livre qui m’ont touché :

« Invictus dit que c’est le destin, que le poème nous apprend la recherche du bonheur par la tranquillité de l’âme, et que l’heure de chacun finit par arriver un jour, alors que pour d’autres il faudra s’y reprendre à plusieurs fois. Jusqu’à ce qu’on trouve la bonne manière de dire les mots. »

« Elle était comme un roman qu’on n’a pas envie de refermer. Celui qui te donne l’impression de n’avoir été écrit que pour toi. Chacun de ses gestes, de ses rires, me racontait quelque chose. Le Sud. La solitude. Un moment parfait à l’ombre d’un arbre. Être deux. »

Et vous, quel passage vous a parlé ?