« Le jour où Rose a disparu » de Julien Sandrel aux éditions Harper Collins

Toulon – Bruxelles.

Aïda – Rose.

Deux femmes et de nombreux kilomètres qui les séparent.

Les chapitres s’alternent entre elles-deux. A côté de leur histoire, une troisième voix se mêle. Les mots d’une lettre, des mots confiés.

Après un passé difficile, des déménagements fréquents, Aïda a posé ses valises à Toulon. Elle a été embauchée pour s’occuper des enfants des femmes qui viennent à la Maison des femmes. Elle fait la connaissance des femmes, de ses collègues ainsi que des bénévoles qui interviennent. Progressivement des amitiés vont se nouer. Aïda arrivera-t-elle à leur accorder sa confiance pour raconter le secret qui la hante ?

Dans un hôpital de Bruxelles, Rose se réveille sans souvenir. Elle a tout oublié de sa vie passée. Elle ne reconnaît rien de ce qui l’entoure. Sa reconstruction va l’emmener vers l’amour. Des bribes vont progressivement lui revenir. Et si elle avait déjà vécu cette histoire ?

Deux femmes qui ont traversé des épreuves et qui vont se retrouver malgré-elles, liées.

Un roman où le suspense est maître-mot. Entre secrets et rebondissements, les pages se tournent et nous tiennent jusqu’aux dernières révélations.

Une histoire éblouissante, empreinte de nombreuses émotions où l’on retient son souffle, où l’on laisse glisser quelques larmes, où l’on se révolte, où l’engagement fait force.

Un livre lumineux et plein d’espoir.

Un coup de cœur.

Les passages du livre qui m’ont touché :

« Le slam, la poésie, l’écriture, c’est aussi ça : de l’écoute. »

« D’être de ceux, aussi, qui partagent les tâches du quotidien et la charge mentale, qui savent qu’un foyer se construit à deux, avec le même nombre de rêves et de lessives. »

Et vous, quel passage vous a parlé ?