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« Le livre de Kells » de Sorj Chalandon aux éditions Grasset

  • quandleslivresnousparlent
  • il y a 15 minutes
  • 2 min de lecture

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Kells, surnom emprunté grâce à une carte postale venue d’Irlande.


On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. Kells l’est quand il choisit de quitter le domicile familial pour fuir la violence de son père. Quelques affaires emportées, quelques sous en poche et il part de Lyon pour Paris.


A son arrivée dans la capitale, c’est la rue qui l’attend. Pendant un an, il va tenter de s’en sortir en trouvant des petits jobs, en sollicitant la générosité de la rue. Chaque soir, il va chercher un endroit où dormir entre les ponts, les bancs dans les parcs, les caves des immeubles, les bâtiments désaffectés. Des bonnes rencontres vont le marquer et d’autres vont lui faire du mal.


Un an de survie jusqu’à une main tendue, un premier bain chaud, un vrai repas. Une main tendue et puis plusieurs pour l’aider à sortir de la rue et lui offrir un toit, des amitiés, de quoi se nourrir et se vêtir. Des hommes et des femmes pour qui l’entraide est primordiale. Il n’y aura pas de jugement, mais des livres et des cahiers pour que Kells puisse finir ses études. Des contacts pour des petits boulots. Une rencontre avec une jeunesse engagée qui se bat pour ses principes et ses idéaux.


Dans cet engagement, il y aura les idées, les débats, les discours et aussi de la violence, des bagarres, de nombreux coups portés.


Il y aura surtout de l’amitié et la renaissance d’un jeune homme qui petit à petit va se reconstruire jusqu’à trouver sa voie dans le dessin puis dans les mots.


Un récit à la fois touchant, passionnant et avec une touche de pudeur.


Un texte fort.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Tant pis si je devais passer des points dans la gueule aux points d’exclamation, ça valait quand même la peine d’essayer. »


« Mais j’ai senti, au plus secret de moi, une porte s’entrebâiller. J’avais renoncé à la rue pour le bain chaud de Daniel, j’étais entré en rage avec le premier coup donné, je pouvais désormais renoncer à la violence par la grâce de quelques traits d’encre. Ce serait long et difficile, mais cela me sauverait peut-être la vie. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

 
 
 

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