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"Mon Mari" de Maud Ventura, aux éditions L'Iconoclaste



Il était une fois une épouse follement amoureuse de son mari. Une histoire classique, me diront certains, une histoire qui fait rêver, me diront d’autres.


Avec un humour féroce, Maud Ventura nous raconte le quotidien d’une femme amoureuse. Une femme qui apparaît à travers les pages comme passionnée, manipulatrice, fragile et même quelque fois à la limite de la folie. Cette femme nous raconte sa rencontre avec son mari, son mariage qui dure depuis quinze années, cet amour qu’elle ressent comme au premier jour et qu’elle entretient à coup de recherches philosophiques et sur le net, de test dans les magazines féminins, de listes et de règles minutieusement notées dans des carnets de couleur.


Une femme qui par amour pour son mari, flirte avec la folie et la passion. Elle l’aime trop, plus que ses enfants et qu’elle-même. Une femme qui pense, réfléchit, s’habille, mange et vit pour son mari et surtout pour continuer à lui plaire et à maintenir la flamme des débuts.


Sur une semaine, on suit les tracas et les doutes d’une femme possessive, maniaque et entrée dans une routine amoureuse, qui se perd psychologiquement par amour.


A travers ce roman, on partage les pensées de cette femme, ses confidences et ses secrets inavouables.


Un roman original et drôle avec un personnage féminin à la fois touchant et déjantée qui sur certains aspects m’a rappelé les héroïnes des séries américaines comme « Desperate housewives ».


On rit, on avale les pages, on laisse la semaine défiler entre nos doigts, on sent la tension monter d’un cran chaque jour pour atteindre son paroxysme sur les dernières pages et nous laisser sur une fin géniale et inattendue ! Un super retournement de situation !


Un super roman complètement décalé !


Un livre innovant. Une lecture qui change et qui fait rire ! Un coup de génie !


Les passages du livre qui m’ont touché :


« On m’a déjà dit qu’aimer le lundi était un truc de première de la classe – que seuls les intellos pouvaient se réjouir que le week-end se termine. C’est peut-être vrai. Mais cela relève surtout de ma passion pour les débuts. »


« Nul miracle, hérédité ou privilège de classe dans les coiffures impeccables des femmes que j’admirais tant, mais le résultat mécanique d’un brushing quotidien qui ne nécessite que deux choses : un sèche-cheveux professionnel et une brosse adaptée. »


« Unique persistance à travers toutes ces anciennes versions de moi-même : toujours, j’écoute Véronique Sanson dans mes écouteurs quand je marche dans la rue, et toujours mon monde se colore de ses chansons d’amour. »


« C’est moins une tentative de description qu’une véritable quête existentielle : trouver les trois mots qui capturent ce qui fait qu’une personne est très exactement qui elle est et personne d’autre. »


« Si l’on pouvait identifier nos dernières fois avec autant d’évidence que nos premières, il est certain que des milliers de moments seraient vécus plus intensément. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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