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« Nous sommes faits d’orage » de Marie Charrel aux éditions Les Léonides

  • quandleslivresnousparlent
  • il y a 12 minutes
  • 2 min de lecture

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De nos jours, Sarah s’envole pour l’Albanie, pour un village sans nom, niché au cœur de la montagne et d’une forêt. Elle a hérité de sa mère d’une petite maison et d’une mission : « Trouver Elora ».


Arrivée dans ce village, elle découvre un lieu où les traditions et les légendes ont un poids important tout comme les secrets que cachent les habitants. Elle se perd dans les montagnes majestueuses et fait face à de mystérieuses menaces.


Dans les années 90, Elora et Agon sont inséparables. Ils passent leur journée à faire les quatre cents coups dans les montagnes et les forêts qui bordent leur village, à écouter les contes racontés par les anciens. Elora, surnommée « la fille du feu » aspire à vivre libre. Elle ne veut pas être contrainte dans ses choix et dans ses mouvements. Cependant, avec l’extension de la politique du despote Enver Hoxha aux campagnes, cette liberté va prendre fin. Il faut obéir aux nouvelles règles édictées. Très vite Elora étouffe et sa résistance va l’entraîner au seuil de la vengeance et dans les cachettes offertes par les montagnes.


Dans les années 70, trois jeunes hommes quittent leur village pour Tirana. Ils ont obtenu une place à l’université pour étudier. Ils y découvrent la vie citadine, les prémices des contraintes et des arrestations du régime en place, la résistance par les mots et la poésie et l’amour. Les trois amis vont à l’aube de leur vingtaine devoir choisir leur place et leur rêve.


Un roman en trois temporalités où les destins de chacun des personnages s’entremêlent jusqu’à celui de Sarah. Une histoire passionnante qui avec ses mystères, ses secrets et ses légendes nous emporte.


La nature est omniprésente dans les pages et les décors décrits nous font voyager.


L’écriture est fluide et poétique.


Un coup de cœur.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Mes pérégrinations m’ont enseigné une chose : ce qui doit arriver se produit toujours. Il suffit de se laisser porter. Certains appellent cela le destin. »


« Elle pense aux vies qui n’adviendront pas. Aux chemins qui se referment derrière soi parce qu’on ne les a pas empruntés. Elle songe à l’alchimie mystérieuse qui relie certains êtres, à la beauté des ciels d’hiver et à la délicatesse des corolles de givre (…) »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

 
 
 

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