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"Vers le soleil", de Julien Sandrel



Comme toujours lorsqu’on referme un livre de Julien Sandrel, un flot d’émotions nous traverse. Une fois commencé, pour moi, impossible de lâcher le livre jusqu’à la dernière page.


L’histoire prend comme point de départ l’effondrement du pont de Gênes, le 14 août 2018. Tess, jeune femme d’une trentaine d’années, doit rejoindre sa fille Sienna et l’oncle de celle-ci, Sacha, en Toscane, où ils vont passer leurs vacances. En chemin, elle s’est arrêtée chez sa meilleure amie, Francesca, à Gênes.


Quand le pont s’effondre, Tess est dans la cave de la maison avec Livio, le fils de Francesca. Ils se retrouvent tous les deux coincés et sont portés disparus.


Quand Sacha apprend la catastrophe, c’est toute l’histoire qu’ils ont créée, il y a trois ans, qui s’effondre. Sacha n’est pas l’oncle de Sienna mais un comédien payé par Tess pour jouer ce rôle. Sacha a beau se voiler la face, il a en réalité beaucoup d’affection pour Sienna et Tess et il s’est attaché à elles, bien plus qu’il ne veut le dire.


Alors, nous en tant que lecteur, on se laisse emporter par ces personnages très touchants, qui vont briser leurs carapaces, libérer les secrets bien gardés pour oser se mettre à nu et baisser la garde. Les failles de ces personnages à qui on s’attache très vite, deviennent leurs forces et on grandit avec eux. Ils ont pleins de rêves et ils nous font rêver.


On est avec eux sur les routes de l’Italie. On se laisse bercer par la chaleur de ce livre. On vibre, on rit, on a sur certains passages les larmes aux yeux.


Je me suis laissé emporter par ce joli road trip italien. J’ai vibré avec Tess, Sienna, Sacha et Francesca, j’ai ri avec les personnages hauts en couleur que sont Chiara et Gino.


Ce roman met à l’honneur l’importance de la famille qu’on crée avec les personnes que l’on rencontre et qui nous deviennent indispensables. Comme le rappelle, Sacha, à la fin du roman, la famille c’est celle qu’on choisit, celle des rencontres, celle à qui on ouvre son cœur et ses secrets.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Et ses souvenirs seront privés d’une dimension essentielle : qui peut prétendre que ce qui reste de l’enfance n’est pas étroitement associé aux réminiscences olfactives ? »


« S’autoriser à aimer, c’est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue. »


« De chérir tout ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’ordinaire. »


« Oui, toutes ces personnes autour de moi constituent ma famille.

Une famille étrange, farfelue, diverse, haute en couleur, imparfaite.

Une famille que je n’échangerais pour rien au monde. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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